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menu d' EKWO
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En
savoir plus
La pollution intérieure
des bâtiments, la connaître pour
la prévenir,
Guide pour les particuliers
et les professionnels, diffusé par Europe
et environnement, 3 rue de la Tour du Pin 69 004
Lyon, europe.environnement@voila.fr
Prix 15 €.
Les
produits écologiques pour la maison se
trouvent
dans les magasins bio, les foires et salons bio, par Internet
www.maison-ecolo.com
www.eco-logis.com
www.ideesmaison.com
Editions
d’ouvrage
« d’écologie médicale »
Médiéco – Santé environnement Habitat
www.medieco.info
Informations sur le sujet
et conseils d’achat de produits
Que Choisir numéro 378, janvier 2001
www.quechoisir.org
Ministère de la Santé
www.sante.gouv.fr
Informations, études
et campagnes
Observatoire de la qualité de l’air intérieur
www.air-interieur.org
Peinture
naturelles
www.ideesmaison.com/eco/vel
/peintures.htm
Habitat, qualité, santé
nombreuses
adresses rubrique livres, carnet d’adresses
et liens
www.medieco.info
et
aussi,
Le
guide de l’Habitat sain,
Drs Suzanne et Pierre Déoux, Medieco Editions,
Andorra 2002
Nos
Maisons nous empoisonnent,
Guide pratique de l’air pur chez soi, Georges Méar,
Editions Terre Vivante, L’Ecologie Pratique,
16 €.
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OZONE
AU BALCON
ACARIENS
AU SALON
LES
DANGERS DE L'AIR INTERIEUR
L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur,
sous l’autorité des Ministères de l’Equipement,
(via le Logement), de l’Ecologie et du développement durable
(via l’ADEME) et de la Santé, vient de lancer dans toute
la France la première campagne nationale d’étude
de la qualité de l’air intérieur dans les logements.
Les résultats devraient être livrés à l’été 2005.
Il était temps : nos maisons, mal ventilées, construites
en matériaux dégageant des saletés volatiles,
sont parfois plus polluées que nos rues embouteillées.
Petite explication, et petite liste des dangers de l’air intérieur – avec
quelques remèdes pour s’en protéger.
SOMMAIRE
-
Home, sweet home?>>
-
Petit tour des pollutions
de la maison
>>
- Les
COV s’envolent>>
- La légionnella,
une bactérie qui aime l’humidité>>
- Le peuple des acariens
>>
-
Observatoire
de la qualité de l’air intérieur>>
- L'abeced'air pur >>
HOME,
SWEET HOME ?
Aussi
douillette soit-elle, notre maison ne
constitue pas un refuge contre la pollution.
Au contraire. Que ce soit au domicile
ou au bureau, l’air intérieur
est de loin la première source
de pollution de nos poumons. Et c’est
logique : nous passons en moyenne 22 heures
sur 24 en espace clos ou semi-clos.
Depuis
peu, les risques sont identifiés
et mieux connus. La réalité de
cette pollution a été confirmée
par diverses enquêtes. En 2001, l’Observatoire
de la qualité de l’air intérieur
a mené une étude pilote portant
sur 90 logements et 9 écoles. Ces
résultats ont mis en évidence
la présence d’une pollution
intérieure (assez) spécifique
et ont confirmé l’intérêt
de mettre en œuvre des campagnes d’information
et des enquêtess sur le terrain.
De son côté, Greenpeace s’est également
penché sur le sujet : les études
réalisées en 2002 en Grande-Bretagne
et en 2003 en France dans 50 foyers ont
révélé la présence
de polluants chimiques, jusque-là ignorés,
dont beaucoup sont des perturbateurs hormonaux.
(Etude disponible en version pdf sur www.greenpeace.fr,
voir ’autres rapports’ rubrique ’documents’ de
la campagne ’toxiques’)
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Petit
tour des pollutions de la maison
Six
familles de polluants asphyxient notre maison
:
Les COV ou composés
organiques volatils (aldéhydes, solvants…)
;
Les pesticides (insecticides,
fongicides…) ;
Les produits de combustion
(monoxyde de carbone, dioxyde de soufre…)
;
Les particules et les fibres
(poussière, fibres d’amiante…)
;
Les contaminants biologiques
(acariens, moisissures…) ;
Les autres contaminants
(ozone, plomb…).
Ces polluants
ayant tous leurs propres origines et caractéristiques,
il est impossible de les traiter en quelques
lignes. Zoom
sur les COV, les légionelles et les
acariens.
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Les
COV s’envolent
Caractéristiques
On regroupe sous le
nom de Composés Organiques Volatils
des substances d’origine très
diverses, naturelles ou non, dont le point
commun est la capacité de s’évaporer
à la température ambiante
et de se répandre ainsi dans l’air.
Les COV se dégagent de très
nombreux produits comme les peintures, vernis,
colles et tous les produits contenants des
solvants. Ils sont émis par de nombreux
matériaux de construction, décoration
ou fabrication de mobilier et peuvent opérer
pendant des jours, des mois et parfois même
des années. Ils sont également
issus de la cuisson des aliments, des combustions
et de la fumée de tabac. Et même
s’ils sont dégagés par
tous les produits qui ont une odeur, ils
sont quant à eux très souvent
inodores. Résultat : la concentration
de COV est très souvent plus importante
à l’intérieur qu’à
l’extérieur.
Risques
pour la santé
Lorsque des maladies
sont contractées, il s’agit
majoritairement de contamination par voie
respiratoire. On assiste à des symptômes
bénins (irritations de la peau, des
yeux du nez ou de la gorge, nausées),
ou à des maladies plus graves comme
des allergies cutanées, de l’asthme,
des troubles neurologiques. Les recherches
continuent sur des cancers ou des troubles
de la reproduction, une diminution de la
fertilité… Toutefois, les risques
pour la santé sont très difficiles
à évaluer de part la grande
diversité des COV.
Préconisations
Il est difficile
de connaître tous les COV mais certains
indices comme les mentions « ne pas
inhaler les vapeurs » ou « ne
pas fumer pendant utilisation » vous
indiquent leur présence et incitent
à la prudence. Le plus simple est
de favoriser l’utilisation de produits
naturels. Mais en cas d’utilisation
de tels produits, veiller à aérer
le plus possible, préférer
l’aspirateur au balai, utiliser des
protections individuelles (gants, masques)
et se laver soigneusement les mains au savon
et à l’eau claire (pas au white
spirit !).
Pour les
colles, choisissez celles qui ne contiennent
pas de solvant. Concernant les peintures,
préférez celles d’origines
minérales (terre de sienne, ocre)
animales (cire d’abeille) ou végétales
(huiles essentielles). Plusieurs marques
comme Artilin ou Biofa en commercialisent.
A défaut de peinture naturelle, utilisez
des peintures certifiées NF environnement.
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La
légionnella, une bactérie
qui aime l’humidité
Les légionnelles
ont récemment défrayé la
chronique, et pour cause, elles sont à l’origine
d’une maladie, la légionellose,
qui continue à faire des victimes
mortelles. En France, environ 800 cas
sont recensés par an. Mais si
cette maladie engendre un taux de mortalité important,
les risques de la contracter sont spécifiques
selon l’activité : les professionnels
du bâtiment, bricoleurs et usagers
de locaux industriels ou communautaires
sont les plus concernés.
Caractéristiques
Les bactéries
Légionella sont présentes
dans les circuits d’eau et prolifèrent
lorsque la température de l’eau
stagnante est comprise entre 25°C
et 43°C. Elles se multiplient dans
des milieux riches en calcium, potassium
et magnésium, présents
dans le tartre, et les résidus
métalliques de corrosion comme
le fer et le zinc. Parmi les installations à risques
on trouve les réseaux d’eau
chaude sanitaire avec notamment des ballons
collectifs, des tours aéroréfrigérantes,
des bains à remous, des machines à glaces,
humidificateurs d’air…
Risques pour la santé
La contamination
des personnes se fait en présence
d’aérosols par respiration
de microgouttelettes d’eau contenant
des légionelles. Les symptômes
de la légionellose se présentent
sous la forme d’un état
grippal ou d’une infection pulmonaire
qui peut être grave. Les personnes
les plus soumises à ces risques
sont les professionnels du bâtiment,
agents d’entretien ou ouvriers,
(ils peuvent se trouver en contact avec
des aérosols d’eau contaminée),
mais aussi les bricoleurs (lors d’un
bricolage concernant la plomberie ou
lors de l’usage de karchers) et
les personnes fragilisées séjournant
dans des structures communautaires (établissements
médico-sociaux, mais aussi hôtels,
gymnases…).
Préconisations
Les préconisations
concernent essentiellement la conception
et l’entretien des endroits à risques
: un nettoyage régulier des réseaux
d’eau chaude sanitaire, le port
d’un masque pour les bricoleurs… Concernant
l’utilisation, une bonne hygiène
est recommandée surtout pour les
bains bouillonnants et Jacuzzi, ainsi
qu’un bon entretien des systèmes
de climatisation, de conditionnement
d’air et des humidificateurs. Il
existe de nombreux textes et réglementations
pour prévenir et gérer
les risques dans le bâtiment. Pour
les connaître : le Guide de la
gestion du risque aux légionelles,
le site Internet du ministère
de la santé, ou encore le rapport
sur la gestion du risque lié aux
légionelles, édité par
le Conseil supérieur d’hygiène
publique.
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©
EKWO
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DOSSIER ENVIRONNEMENT & PHENOMENES
Pour
Imprimer DD
Texte
: Bénédicte Hervio
Illustrations
: Jérôme Faure
Aérez
!
Ne
vous confinez pas sous prétexte
d’économie d’énergie.
Celle-ci serait d’ailleurs dérisoire
car il suffit d’ouvrir les fenêtres
en grand cinq minutes pour renouveler
entièrement l’air d’une
pièce. Garder la chaleur à tout
prix peut se révéler
néfaste et générer
l’apparition de phénomènes
de condensation et d’humidité.
La ventilation est un impératif à la
bonne qualité de l’air.
Bien
choisir ses matériaux de
construction
Pour
les murs, optez pour la brique de terre
cuite alvéolée et les
ossatures bois plutôt que les
parpaings ou le béton. Pour
l’isolation, choisissez le chanvre,
le liège ou le lin plutôt
que la laine de verre ou de roche :
contrairement à ces dernières,
ces isolants végétaux
n’émettent pas de substances
toxiques ou irritantes. Pour votre
intérieur, préférez
le parquet aux moquettes, évitez
les parquets vitrifiés, les
murs tapissés de tissus.
Contrôlez
la température
La
température souhaitable est
de 18°C à 20°C dans
le séjour et le bureau, et de
15°C à 16°C dans les
chambres.
Dosez
le taux d’humidité
L’humidité favorise
le développement des moisissures
et la multiplication des acariens.
L’hygrométrie doit être
comprise entre 30 et 60% et de préférence
inférieure à 50%. La
présence d’un hygromètre
dans une maison est aussi indispensable
que celle d’un thermomètre.
Là encore, bien ventiler permet
de réduire l’humidité ambiante.
Evitez
les substances dangereuses
Certaines
mentions comme « ne pas utiliser
dans un local fermé »,
« ne pas inhaler les vapeurs »
signalent la présence de solvants.
Préférez les produits
étiquetés « sans
solvant ». L’Union Européenne
a instauré des étiquettes
permettant de repérer les substances
toxiques : les substances connues pour
altérer la fertilité humaine
sont étiquetées avec le
symbole « toxique », illustré
d’une tête de mort, et d’une
phrase de risque spécifique comme
« peut
altérer la fertilité ».
Les substances préoccupantes
sont étiquetées avec le
symbole « nocif », une croix
noire sur fond jaune.
Favorisez
l’usage de produits naturels
Il
existe des expédients
simples d’usage, naturels
et tout à fait inoffensifs.
Pensez par exemple aux remèdes
de grands-mères comme
le vinaigre blanc pour détartrer,
nettoyer le verre ou les
métaux, le savon noir
pour laver les carrelages
et les traces de cambouis,
le savon de Marseille pour
détacher le linge à la
main ou encore le papier
d’Arménie pour
désodoriser. Enfin,
il existe de nombreux produits
d’entretien non toxiques
comme des insecticides ou
antimites à base de
substances naturelles que
l’on retrouve dans
tous les magasins bio ou
sur Internet.
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Le
peuple des acariens
Caractéristiques
Arthropodes à quatre paires de
pattes, ils mesurent environ un quart
de millimètre. Leur durée
de vie varie de 50 à 100 jours.
Les acariens pullulent dans les endroits
poussiéreux, tièdes et humides.
Ils se nourrissent de squames humaines
et se logent essentiellement dans les
matelas, oreillers, moquettes, tapis…
Risques
pour la santé
Les allergènes
sont dans les déchets d’acariens.
Présents dans la poussière,
ils peuvent être respirés
ou inhalés et déclencher
des réactions comme des irritations
du nez, de la gorge ou des yeux. Le danger
n’est réel que pour les personnes
prédisposées à l’allergie
aux acariens et exposées à
une grande quantité d’allergènes.
La manifestation la plus inquiétante
est l’asthme.
Préconisations
Vous pouvez commencer
par vérifier la présence
d’allergène grâce à
des tests de mesures spécifiques
vendus en pharmacie. Ensuite, veillez
aux matériaux utilisés dans
les locaux. Moquettes et tentures murales
sont à éviter. Si vous ne
pouvez échapper à la moquette,
aspirez-la et shampooinez-la régulièrement.
Il faut évidemment lutter contre
l’humidité et bien ventiler.
Enfin, rester alerte à toute manifestation
allergique et la faire suivre. Inutile
pour autant de sombrer dans la psychose
et de se lancer dans une guerre effrénée
contre ces ennemis ! Ce qui est important,
c’est de connaître les réalités
et les risques encourus afin de prendre
les bonnes décisions pour la bonne
santé de leurs occupants comme
pour celle des bâtiments. Car la
bonne qualité de l’air fait
que l’on respire mieux !
Le
risque de pollution intérieure
n’est pas à prendre à
la légère. Il est d’autant
plus réel qu’il génère
des problèmes de santé.
De nouvelles pathologies apparaissent
: le « syndrome des bâtiments
malsains » ou SBS, la « sensibilisation
chimique multiple » ou MCS…
Une
campagne nationale d’enquête
sur la pollution de l’air intérieur
est en cours. Elle porte sur 710 logements,
les résultats sont prévus
pour l’été 2005.
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Observatoire
de la qualité de l’air intérieur
:
première
campagne nationale dans les logements
L’Observatoire
de la qualité de l’air
intérieur a lancé en
octobre 2003 la première campagne
nationale d’étude de
la qualité de l’air
intérieur dans plus de 700
logements en France. Elle comprend
des prélèvements d’air
et de poussières, des informations
sur les logements et leur environnement
ainsi que des données sur
les occupants et leurs activités.
Cette première
enquête à l’échelle
nationale permettra de faire un état
de la pollution de l’air intérieur,
en tenant compte de la diversité des
situations (bâtiments et occupants).
Elle devrait aboutir à une
classification des origines des pollutions
et à la définition
d’indicateurs de qualité de
l’air.
Les paramètres
ont été choisis sur
la base de leur dangerosité,
de leur fréquence d’apparition
ou de leur impact sur la qualité de
l’air : monoxyde de carbone,
composés organiques volatils
et aldéhydes, particules,
radon, allergènes de chien,
de chat, d’acariens, débit
d’air… Les mesures sont
complétées par des
questionnaires très détaillés
sur les bâtiments et leur environnement
ainsi que sur les occupants et leurs
activités.
Cet échantillon
de 700 logements a été tiré au
sort parmi les 24 millions de résidences
principales comptabilisées
en France. L’appartement ou
la maison devient le temps d’une
semaine un véritable laboratoire.
Du matériel de mesure est
installé dans le séjour,
la chambre principale et à l’extérieur.
Dans la cuisine et la salle de bain
des prélèvements sont
effectués ponctuellement.
Les occupants participent également à l’enquête
en indiquant aux spécialistes
le temps passé dans chaque
pièce, les produits utilisés
tout au long de la journée… Les
experts ont en effet besoin de ces
renseignements pour estimer l’exposition
des personnes à la pollution
intérieure et comprendre leurs
origines.
Le
risque de pollution intérieure
n'est pas à prendre à la
légère.
Il est
d'autant plus réel qu'il génère
des problèmes de santé.
De nouvelles pathologies apparaissent :
le "syndrome des bâtiments malsains" ou SBS,
la "sensibilation chimique multiple" ou MCS...
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