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au
menu d' EKWO
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Pour
en savoir plus :
Ademe :
www.ademe.fr
( déchets d’équipements électriques
et électroniques)
Screlec :
www.screlec.fr
Basel
Action Network :
www.ban.org
Silicon
Valley Toxic Coalition :
www.svtc.org
Energy
Star :
www.energystar.gov
Toxic
Links Coalition :
www.toxiclinks.net
Campagne
sur la pollution informatique aux USA
www.computertakeback.com
QUE
FAIRE DE SON VIEIL ORDI ?
Si
vieux que ça ? Etes-vous vraiment sûr
de devoir le changer?
Il
marche encore ou semble réparable : le
proposer autour de soi, dans son entourage : voisinage,
école, association…
Dans
le cadre de l’achat d’un neuf, demander
au magasin ou au fabricant de reprendre l’ancien.
Le
proposer au réparateur du coin qui peut
le réparer ou récupérer des
pièces.
En
l’apportant dans un lieu de collecte, mettre
une étiquette précisant "en
état de marche" (si c'est le cas)
: cela ôtera l’hésitation d’un
possible repreneur.
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Vente
d'ordinateurs d'occasion garantis, récupe
d'anciens :
A
Paris, MDS Informatique a établi un
service de proximité dans son quartier
(gare de l’est) : outre le
service après-vente irréprochable des
ordinateurs vendus neufs, Momo remet en état
et upgrade votre vieil ordinateur, en conservant
le maximum de pièces pour garder l’appareil
plus longtemps, et ce pour un tarif inférieur à l’achat
du neuf. Il répare également
les anciens ordinateurs qu’il récupère
des grandes entreprises dont il entretient
le parc informatique, les dispatche auprès
des associations de quartier ou aux clients
du voisinage.
MDS Informatique,
117 rue du Fbg St Martin,
75010 Paris.
Tél : 01 46 07 94 37,
mdsinformatique@wanadoo.fr
Ecomicro
Un réseau
national où l’ordinateur, et toutes ses pièces,
sont minutieusement triés, classés suivant leur état,
et confiés à des prestataires choisis en fonction de compétences
précises. Recyclage
pour les appareils HS ou trop obsolètes,
et réemploi des appareils et composants
présentant encore un intérêt
d’utilisation. L’atelier accueille
des personnes en situation d’exclusion.
Ordinateurs ou composants sont aussi revendus
ou donnés aux PED pour réduire
la fracture numérique.
Bordeaux : 05.56.86.50.36
Toulouse : 05.34.63.11.11
Floirac : 05.56.86.66.66
www.ecomicro.fr
Actif France
récupère les parcs informatiques
d’entreprises, rénove les ordinateurs
et les revend. La remise en état est
assurée dans des ateliers de réinsertion.
Les établissements collectifs, écoles, associations, et les particuliers
peuvent y acheter un ordinateur (portable ou PC) d’occasion garanti 1
an, muni de son système d’exploitation, d’un anti-virus
et des logiciels de bureautique de base, sur commande (délai entre 1
et 3 semaines).
Paris : 01 49 05 52 50 ;
Nantes : 02 51 72 33 01
Bordeaux : 05 57 26 01 05
www.actif-france.asso.fr
Dans la même lignée, Micro’orange allie
collecte et rénovation –ou recyclage-
d’appareils par du personnel en formation
encadré de professionnels.
La boutique se trouve à Marseille,
tél 04 91 90 00 90.
www.microrange.com
Pour
les entreprises, des sociétés
comme ATF se spécialisent dans le rachat
des parcs informatiques de grands comptes,
revendent les matériels et pièces
détachées aux professionnels
de l’informatique et gèrent le
recyclage des résidus matières. www.atf.fr |
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Cocktail
informatique
CLICKCLICKCLICK-enter-control-
pomme-click... aujourd’hui en France, 11 millions d’ordinateurs
peuplent nos bureaux et remplissent notre emploi du temps.
Quand
on ouvre une unité centrale, elle parait plutôt vide.
Une carte mère, un disque dur, des câbles, quelques
autres cartes (graphique, son, éternet…). Puis l’écran,
le clavier, la souris. Ajoutons tous les périphériques
: imprimante, scanner, webcam, palette graphique... et
le
cocktail final est explosif, un ramassis de composants très
nocifs pour l’environnement et pour la santé. Et plus
ils sont petits, plus la dangerosité est accrue et concentrée.
SOMMAIRE
-
Ordinateur
: quelques ingrédients
- Recyclage
- Ce que l'on oublie
-
Eco-conception en route ?
-
Ordinateur ADN
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DOSSIER ENVIRONNEMENT
& PHENOMENES
Pour
Imprimer DD
D’un côté, la dématérialisation
de l’informatique traduite par la taille toujours plus
réduite des composants, - le plus petit ordinateur
du monde a un écran de 10 pouces et pèse 800g.
De l’autre, un monde virtuel qui vit au travers des
échanges informatiques. Au final : un tas monumental
de déchets extrêmement polluants,
complexes, dangereux, en pleine explosion.
-
Pour
quelques grammes d’or
-
Poubelles électroniques
-
Toxique
vallée
-
Que faire de son viel ordi ?
- Vente
d'ordinateurs d'occasion garantis, récupe d'anciens
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Ordinateur :
quelques ingrédients
Le
verre de l’écran renferme en moyenne 20 % de plomb
au poids, et les moniteurs à tube cathodique en
contiennent de 2 à 4 kg. On en trouve également en
points de soudure sur les cartes des circuits imprimés et
dans d’autres composants. Le plomb cause des dommages aux
systèmes nerveux, sanguins, urinaire, génital et endocrinien,
et est néfaste au développement cérébral
des enfants. Il s’accumule dans l’environnement avec
des effets chroniques sur les plantes, les animaux et les micro-organismes.
L’ordinateur
contient 1,5 kg de cuivre, y compris les câbles
; son recyclage est facile (il est à 100% recyclable), rentable
(économie d’énergie par rapport à la
production primaire de cuivre neuf) et la filière installée.
Il prend peu à peu la place de l’aluminium, qui auparavant
était seul métal compatible avec le silicium pour
les liaisons entre transistors. Depuis 1997, le cuivre peut être
utilisé dans ces connections, augmentant les performances
des microprocesseurs grâce à sa conductivité
électrique supérieure, et permettant ainsi de réduire
encore les équipements informatiques.
Une
moyenne de 7 kg de plastique, incluant le PVC (polychlorure
de vinyle) choisi pour ses propriétés de retard de
flamme qui dégage des dioxines lorsqu’il est brûlé
principalement au niveau pulmonaire.
On
estime que le ¼ de la consommation mondiale de mercure
est utilisé pour l’équipement électrique
et électronique. Présent dans les thermostats, interrupteurs,
relais, sondes, des équipements médicaux, téléphones
mobiles, il est également dans les écrans plats, qui
remplacent peu à peu les tubes cathodiques. Il s’attaque
à divers organes du corps et au fœtus et s’accumule
facilement dans les organismes vivants. Dispersé dans les
rivières, il se mélange aux sédiments et se
concentre dans la chaîne alimentaire via les poissons.
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Le
baryum est un métal blanc argenté, utilisé
sur les écrans de moniteurs à tube cathodique, afin
de protéger l’utilisateur des radiations. Des études
ont montré qu’une exposition de courte durée
au baryum faisait gonfler le cerveau, faiblir les muscles, atteignait
le cœur, le foie, la rate. Les tests sur les animaux ont quant
à eux fait monter la tension artérielle et opéré
des changements sur leur cœur après une ingestion de
longue durée. Le
béryllium est un métal gris extrêmement
léger et dur, très bon conducteur d’électricité
et de chaleur, non magnétique. De telles propriétés
sont appréciées dans le milieu industriel. Associé
au cuivre, il augmente sa conductivité électrique
sur les cartes mères. Le béryllium a été
reconnu comme cancérigène. Son inhalation, même
en petites quantités, en poussière ou en fumée,
attaque les poumons des travailleurs qui développent la "bérylliose".
Son contact peut provoquer également des maladies de la peau
et des yeux ; il affaiblit les capacités de cicatrisation
et fait apparaître des lésions, des vésicules.
Il peut atteindre le foie, les reins, le cœur, le système
nerveux et lymphatique. Le
cadmium, même en quantités infimes
dans la pile, les puces, les semi-conducteurs. Utilisé pour
stabiliser le plastique, ses effets toxiques risquent d’être
irréversibles. En effet, il s’accumule dans le métabolisme,
en particulier dans les reins. Le
verre des tubes cathodiques peut être recyclé,
en "boucle fermée", pour la fabrication de nouveaux
tubes. En pratique, on réutilise le verre des tubes principalement
pour fabriquer des TV, les tubes cathodiques pour moniteurs étant
de moins en moins usités. Cela nécessite le tri rigoureux
des verres (deux types dans les tubes : l’un contient du baryum,
l’autre du plomb) et un approvisionnement très fiable
pour respecter les cahiers des charges des verriers.
Les
matériaux les plus facilement recyclables sont les métaux.
Acier, platine, et surtout or, qui font de ces déchets une
vraie mine autour de laquelle une économie de secteur se
développe.
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Le
recyclage de tous les composants, suivant le système de collecte
et de traitement mis en place, peut s’avérer coûteux,
et représenter un bénéfice limité sur
le plan environnemental (transport et démantèlement
des différentes matières, fonte, refaçonnage
etc..).
Le rapport "Ordinateurs et environnement" publié
par l’Université des Nations Unies confirme qu’envisager
une deuxième vie aux ordinateurs actuels au lieu de les démanteler
économiserait de 5 à 20 fois plus d’énergie.
Il suffirait de récupérer lors du renouvellement du
parc informatique des sociétés ou administrations,
les PC en état pour la maison, l’école ou les
associations. Enfin, de nombreuses ONG dans les pays du nord comme
du sud, travaillent sur la diminution de la fracture numérique
et récupèrent les vieux ordinateurs pour les retaper
et les envoyer en Afrique notamment. Mais le système a ses
limites dans les PED, car sous le couvert de ’dons’,
il s’agit plutôt de se débarrasser de ses déchets.
Ainsi,
les Etats Unis refusant toujours de signer la convention de Bâle,
50 à 80 % de leurs déchets électroniques mélangés,
collectés initialement pour un recyclage domestique, sont
légalement exportés vers l’Inde, le Pakistan
ou la Chine, encouragés par un coût bas, l’absence
de standards environnementaux et le manque de surveillance en Asie.
Charge aux bénéficiaires de faire le tri, réparer,
revaloriser les appareils comme les composants, les matériaux
et ce, avec les moyens du bord. C’est-à-dire dans des
conditions humainement et environnementalement désastreuses.
Ce
que l’on oublie plus fréquemment encore, c’est
tout ce qu’il a fallu comme dépenses d’eau, d’énergie
’grise’, de matières premières pour la
fabrication d’un ordinateur.
Ainsi,
une simple puce de 32 megabytes aura requis au moins 72 g de produits
chimiques, 700g de gaz élémentaires, 32 litres d’eau,
1,2 litre de pétrole, sans compter l’équivalent
de 440 cl de pétrole pour son usage.
Résultat
: le poids total des matières nécessaires
à la fabrication de cette puce de 2 g est 630 fois plus grand.
Ainsi, l’énergie fossile nécessaire à
la fabrication d’un ordinateur de bureau est de 240 kg, soit
10 fois le poids de l’ordinateur même. A titre de comparaison,
les ressources nécessaires à la fabrication d’une
voiture représentent 2 fois le poids du produit fini.
Eco-conception en route
?
Tous
ces problèmes doivent être anticipés dès
la fabrication de l’ordinateur. Les matériaux
reconnus comme dangereux à la fabrication, l’usage
ou l’élimination de l’ordinateur, sont
éliminés au fur et à mesure qu’ils
sont identifiés et interdits. Des démarches
d’éco-conception sont en route, et doivent s’accélérer
face au rythme de la consommation. Par exemple, il y a quelques
années, plus de 100 plastiques différents étaient
utilisés, au gré des offres des fournisseurs.
Aujourd’hui, des efforts sont accomplis par des fabricants
pour réduire à moins de 10 ce nombre, afin de
les identifier plus facilement pour leur recyclage.
La
fameuse Energy Star, permettant aux consommateurs de repérer
facilement les produits à rendement énergétique
optimal offerts sur le marché est bien étendue.
Mais la mise en veille ne doit pas être permanente,
et ne représente qu’une maigre économie
– souvent, mieux vaut éteindre l’ordinateur.
Des progrès restent à faire, notamment du côté
de l’utilisation de certaines matières, de la
conception de pièces facilement démontables,
une identification claire des matériaux utilisés
etc……..
Mais
comme toujours, c’est le consommateur qui influe véritablement
sur les méthodes. En réfléchissant bien
avant l’achat aux alternatives, et surtout à
l’usage même et la puissance requise de l’ordinateur.
L’ancien peut-il être upgradé ? Où
trouver une occasion dans l’entourage, chez les revendeurs
? Et quitte à acheter un neuf, choisir le modèle
le plus adapté, vérifier les possibilités
de le booster. Et s’en débarrasser, en cédant
son ancien s’il est en état de marche ou réparable,
en demandant au revendeur de le reprendre. En s’exprimant
aussi auprès des fabricants pour faire évoluer
leurs recherches dans ce sens encore plus fortement.
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Ordinateur
ADN
A
sensations virtuelles créatures artificielles : En
1965, Gordon Moore - le fondateur d’Intel – a
trouvé une loi établissant que le nombre de
transistors intégrés dans une puce double tous
les 18 mois. Cette assertion s’est trouvée vérifiée
sur les 30 années passées : les 2,3 milliers
de transistors rassemblés sur un processeur en 1971
sont passés à 320 000 milliers en 2001.
Mais des chercheurs d’Intel ont établi qu’en
2021, cette loi prendrait fin car on aura alors atteint les
limites minimales de la taille des transistors pour rendre
ces processeurs encore plus puissants, plus petits et moins
coûteux.
Qu’à cela ne tienne, une voie semble s’imposer
: la molécule. Le bio-ordinateur est en route !
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© EKWO
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Pour
quelques grammes d’or
La Chine s’arme
de plus en plus pour se protéger de ces importations
désormais interdites, mais ce n’est que repousser
le problème. Ses voisins moins réactifs et surtout
moins informés sont plus accueillants encore devant
cette manne économique. Le résultat y est pire
encore.
A Karachi
(Pakistan), des cnteneurs entiers de déchets électroniques,
en majorité des ordinateurs, arrivent en vrac depuis
les 4 coins du monde : USA, Japon, Australie, Singapour, et
via Dubai (Emirats arabes)...
Débarqués
puis vendus aux enchères sur le port, une minorité
d’ordinateurs sont réparés et revendus
dans les boutiques d’occasion. Puis tous les résidus
vendables sont classés, entassés, formant un
souk à l’air libre à Shersha, avant d’être
acheminé vers d’autres villes. Là encore,
tout est trié et traité sans aucune précaution
ni protection. Les récupérateurs extraient tout
ce qui est recyclable – vendable- : le cuivre vaut 120
roupies le kg (1,70 euros), le plastique 2 roupies (3 cents
d’euros). Dans leur cuisine, les hommes en chauffant
les casseroles de mélanges d’acide nitrique et
hydrochlorique sur la gazinière, chauffent les cartes
au chalumeau sans ventilation, baignant dans les émanations
cancérigènes, pour récupérer jusqu’à
1 000 roupies (14 euros) des précieuses paillettes
d’or. |
Poubelles
électroniques
Ainsi à Guyu (Chine),
les petits villages tranquilles ont vu pousser à la
place des rizières un énorme centre de recyclage
de produits électroniques. Après avoir pris
l’essentiel revendable, les récupérateurs
disséminent dans la nature, enterrent ou brûlent
le reste à l’air libre, ce qui émet des
gaz nocifs, et empoisonne les nappes d’eau sur des Km
alentours.
L’eau
pour la consommation doit être désormais acheminée
par camion depuis Ninjing, à 30 Km. Quant aux canaux
d’irrigations, vestiges de l’agriculture passée,
ils servent de décharge pour le verre des écrans
–chargés de plomb qui se disperse dans la terre
et empoisonne la chaîne alimentaire.
On estime à plus de
100 000 le nombre de personnes qui y travaillent, venant également
des provinces avoisinantes, principalement des femmes et des
enfants. Tous soumis à une intoxication permanente
via l’air, l’eau, la nourriture, les émanations
des feux de déchets, sans aucune précaution
ni méthode de travail adaptée.
Par exemple,
ce sont souvent des enfants qui brûlent au briquet et
sniffent les plastiques des écrans d’ordinateurs
pour les identifier, ou nettoient les toners d’imprimantes
sans protection, à même la terre. Maux de tête
permanents, odeurs nauséabondes sont leur lot quotidien,
sans conscience des méfaits plus profonds.
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Toxique
valée
Outre la dépense
énergétique, il faut une quantité substantielle
de produits chimiques pour fabriquer un ordinateur (env. 20
kg), et une quantité d’eau variable (milliers
de litres). La manipulation de produits hautement toxiques
pour la fabrication des composants a engendré des pollutions
quasiment irréversibles, notamment en Californie, berceau
de l’industrie des semi-conducteurs. Les ouvriers sont
les premiers exposés aux effets néfastes que
l’on ne cesse de découvrir et d’étudier
(cancer principalement).
Depuis plus
de 20 ans, des taux anormalement élevés de fausses
couches et de malformations chez les nouveaux-nés ont
été constatés. Mais l’environnement
est également atteint, en particulier les points d’eau
et nappes phréatiques, contaminés pour longtemps.
Des
associations ont vu le jour pour défendre les intérêts
des victimes et enrayer le processus. Depuis 1992,
la SVTC (Silicon Valley Toxic Coalition) est active sur le
terrain, transparente et sans compromis. Elle est redoutée
par les industriels de la communication réunis sous
l’EICTA (Association européenne des technologies
de l’information et de la communication, regroupant
48 multinationales de l’informatique et de la communication,
et 32 associations nationales sur 24 pays), pour les éclairages
et informations qu’elle transmet sur les enjeux et impacts
de l’électronique.
Mais outre
la Silicon Valley, de nombreux autres pays asiatiques (Corée,
Japon, Chine, Taiwan…) sont concernés par les
impacts liés à la fabrication des ordinateurs.
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