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au menu d' EKWO
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Les liens
Ebrarecyclyng : European Battery Recycling Association
(association européenne du recyclage des piles et accumulateurs)
www.ebrarecycling.org
Screlec : eco-organisme représentants les
fabricants d'accumulateurs
www.screlec.fr
Corepile : eco-organisme représentant els fabricants
de piles
www.corepile.fr
le
site de l'Agence de l'Environnement et de
la Maitrise de l'Energie (voir "domaines d'intervention,
déchets, piles")
www.ademe.fr
Une boutique de gadgets fonctionnant au solaire
www.boutiquesolaire.com
Sources :
groupe de travail piles
c/o
CES 8/10 rue Villedo
75001 Paris
SCIC Terre et Mer Environnement
Cour Saint-Martin, rue Emile Demagny, 14230 Isigny sur Mer
Tél.: 02 31 21 89 78,
www.tme-scic.coop
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L'utilisation
des piles n'est pas anodine…
Une matinée type
: le réveil sonne, on écoute la
radio en se brossant les dents dans la salle de
bains, on part à la fac ou au travail,
baladeur sur les oreilles, en tapotant sur son
organiser. Le point commun à tout cela
: les piles !
Mais que contiennent au juste ces piles dont nous
consommons, en France, près de 550 millions
d'exemplaires par an ? Que deviennent-elles une
fois usées ? Quel en est l'impact à
court ou moyen terme sur la santé et l'environnement
? Et surtout : quelles sont les alternatives ?
SOMMAIRE
-
C'est quoi au juste une pile ?
- Quels sont
les possibles dangers des piles?
- Comment se
recycle une pile?
- Le recyclage
- Comment apporter
sa pierre à l'édifice ?
- Revalorisation des
différentes matières
- Stop au jetable, vive le rechargeable
- Les accumulateurs et les chargeurs
- Que signifient les symboles sur
les piles ?
- Autres catégories
C'est quoi au juste une pile ?
Les piles et accumulateurs
sont des sources d'énergie électrique
obtenue par transformation directe d'énergie
chimique.
Une pile est utilisable une fois, un accumulateur
plusieurs fois en le rechargeant. Une batterie
est un assemblage de piles ou d'accumulateurs.
Il existe de nombreux types de piles (salines,
alcalines…) qui possèdent tous des
caractéristiques propres en matière
de performance et de prix mais surtout, en terme
de "potentiel toxique" et donc de risques
pour la santé et l'environnement.
Car les piles sont un concentré de substances
chimiques de toxicité variable : plomb,
zinc, mercure, lithium, manganèse, cadmium,
nickel...
Que
signifient les symboles sur les piles ?
Pb : batterie au plomb
Ni-Cd : accumulateur au nickel-cadmium
Hg : pile au mercure
Ni-MH : accumulateur au nickel-métalhydrure
Li-ion : batterie au lithium-ion |
Autres
catégories :
Piles lithium-manganèse (non rechargeables)
Piles alcalines : manganèse
Piles salines: zinc-carbone
Piles argent : piles boutons à l'oxyde d'argent |
-------------------------------
1-liquide
toxique provenant des déchets
2-Le mercure d’une seule pile
bouton peut contaminer
400 litres d’eau ou 1 m3 de terre pendant
50 ans.
10 à 15
% des piles jetées sont neuves ou contiennent
encore 50 % d'énergie
Une
pile bouton au mercure jetée
dans la nature pollue 1m3 de terre et 1 000m3
d'eau pendant 50 ans.
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DOSSIER EKWO
ATTITUDE
Quels
sont les possibles dangers des piles ?
La production
et l’élimination des piles engendrent
de nombreux effets négatifs sur l’environnement.
Leur fabrication nécessite déjà
beaucoup d’énergie, bien plus que
celle libérée lors de leur utilisation.
Sans remettre en cause leur caractère pratique,
il faut bien reconnaître que c'est un objet
énergétiquement peu rentable. Après
usage, lorsque les piles sont jetées n'importe
où, ou qu'elles sont mises en décharges
non aux normes, les boîtiers s’altèrent
par oxydation et des métaux lourds s'en
échappent et se mêlent aux eaux usées,
pénètrent le sol puis les nappes
phréatiques. Ainsi 95% du mercure des lixiviats
des décharges de déchets ménagers
proviennent des piles. Incinérées,
ce sont leurs composants toxiques qui se dégagent
dans les fumées ou restent dans les cendres.
Ces composants toxiques, très persistants
dans le temps , pénètrent plus ou
moins rapidement et directement les chaînes
alimentaires, exposant l’homme à
une intoxication lente mais certaine.
Les métaux lourds absorbés s'accumulent
spécifiquement dans différents organes
(les reins, le foie et même le cerveau)
et provoquent des troubles divers et variés
propres à chaque métal (dérangements
intestinaux, troubles de l’audition et de
la vue, du métabolisme osseux, du système
nerveux… certains sont cancérigènes).
Comment
se recycle une pile?
Pour les recycler,
il faut les collecter !
Il apparaît clairement que des efforts
sont faits au niveau législatif pour
prendre en compte la gestion et le retraitement
des piles
usagées. Mais le processus est très
lent et bien que les capacités de recycler
soient améliorées, le taux de
piles collectées reste trop insuffisant
en France : 32% en 2004.
Pourtant, la Communauté
Européenne a adopté une directive
en 1991 qui prévoit la collecte des piles
contenant du plomb, du cadmium et du mercure.
Puis, en 1999, elle a adopté une nouvelle
directive qui interdit la mise sur le marché
de piles contenant plus de 5 ppm (particule par
million) de mercure. Elle travaille actuellement
sur une directive obligeant à la collecte
de toutes les piles avec un objectif de collecte
et de recyclage de 75% par rapport à celles
jetées.
La France a devancé ces nouvelles obligations
avec le décret de 1999 qui rend obligatoire
la collecte de toutes les piles depuis 2001. Ainsi,
les revendeurs de piles grossistes ou détaillants
ont désormais l'obligation de procéder
à la collecte des piles usagées
rapportées par les consommateurs en vue
de leur recyclage.
env 800 millions
de piles (27 000 tonnes) sont consommées
en France par an soit
13 piles en
moyenne
par Français par an.
Seul 1/3 de ces piles sont recyclées
soit
8
650 tonnes, les 3/4 restant finissent à
la poubelle, sont incinérées ou
mises en décharge. (chiffres
2004)
Il
ne tient donc qu'au consommateur, c'est-à-dire nous,
de rapporter sur les points de collecte nos piles usagées
!
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Le
recyclage
Il existe plusieurs
méthodes de recyclage, parmi elles :
l'hydrométallurgie
: après
un broyage des piles usagées, la poudre
composée de manganèse, de zinc,
de potasse, de graphite et de mercure est "attaquée"
avec de l'acide sulfurique ou de la soude. A la
suite de diverses opérations –selon
les procédés- de filtrage, broyage,
mise en circuit dans un champ électrique,
électrolyse, cémentation, on récupère
des produits réutilisables.
Pour une tonne de piles usagées : 130 kg
de ferrailles (réutilisées en aciérie),
300 à 350 kg de zinc et 300 à 350
kg de manganèse, ainsi que le mercure résiduel
sont récupérés avec ce procédé.
le
traitement pyrométallurgique/thermique
: les piles usagées
sont introduites dans un four qui va permettre
de séparer les métaux par condensation
(grâce aux différentes températures
d'évaporation des métaux) et par
différence de densité. Les métaux
sont récupérés dans les fumées
par lavage et traitement physico-chimique.
Pour une tonne de piles usagées, le procédé
pyrométallurgique permet de récupérer
150 kg de zinc, 350 kg d'alliage fer/manganèse
et 40 kg de laitier (résidu de métaux)
ainsi que le mercure résiduel récupéré
grâce à des systèmes de condensation
et de lavage de gaz.
Les composants métalliques sont récupérés
et valorisés, les composants chimiques
sont soit détruits dans des installations
adaptées, soit réutilisés
pour la fabrication d'autres piles, soit recyclés
dans l'industrie chimique.
Revalorisation
des différentes matières :
Le manganèse est réutilisé
par exemple pour des peintures anti-rouille
Le noir de carbone pour des revêtements
routiers
Le mercure dans des applications industrielles
spécifiques
L'acier, après remise en fusion,
va permettre de fabriquer, par exemple,
des carrosseries de voitures
Le zinc est réutilisé pour
faire des gouttières pluviales entre
autres
Le plomb et le cadmium sont réutilisés
pour fabriquer de nouvelles batteries
Certes, le recyclage des matériaux
contenus dans les piles doit être
encore amélioré pour dépasser
les 65% de matières valorisées.
Ce pourcentage est variable actuellement
selon le type de pile (et donc de composant)
et aussi selon la méthode utilisée.
Mais des recherches en cours visent à
atteindre, comme pour les batteries au plomb
ou les accumulateurs Ni-Cd, plus de 75%
de valorisation en poids. |
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Comment
apporter sa pierre à l'édifice ?
Nous pouvons agir
concrètement à notre échelle.
D'abord, en privilégiant les autres sources
d'énergie : mécanique (montre automatique,
réveil…), solaire (calculatrices,
lampes, montres…)
Pour certaines applications où l'énergie
électrique est incontournable, les appareils
fonctionnant avec piles peuvent être remplacés
par des appareils branchés sur secteur
avec ou sans transformateur, comme les radios,
les réveils. C’est plus écologique
(bien que se pose le problème de la source
d'énergie qui sera alors nucléaire…).
Cependant comme
il n'est pas toujours possible de se passer
de
piles, celles rechargeables coûtent beaucoup
moins cher à l'usage (surtout pour les
gros consommateurs d'énergie tels que
baladeurs, radios, game boy voir encadré produits,
conseils conso). Leur utilisation est déjà
une avancée écologique. Dans ce
cas, les plus intéressantes sont les
nickel-métalhydrure
(Ni-MH), plus chères que celles au nickel-cadmium
à l'achat, elles sont moins polluantes
(elles ne contiennent pas de plomb ni de mercure).
Elles sont bien adaptées pour des applications
de faible puissance (téléphonie,
jouets, jeux) car elles se rechargent jusqu’à
1 000 fois, mais ne sont pas assez performantes
pour l’outillage électroportatif
(perceuses, visseuses…).
Certains types
ne sont pas disponibles en version rechargeable.
Les piles bâtons existent alors sans mercure,
dites "0% mercure". Pour les piles boutons
ça ce complique un peu. En effet, les différents
types sont conçus pour des appareils et
des applications spécifiques, on est loin
de la standardisation. Les moins polluantes sont
les piles bouton au lithium.
En
résumé, pour bien choisir,
voici un ordre de préférence
:
Energie
alternative
Pile rechargeable nickel-hydrure\ alcaline
Pile zinc-carbone.
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Stop
au jetable,
vive le rechargeable
Première
question à se poser : la pile est-elle
la seule source d'énergie possible ? Par
exemple, il existe des lampes torches à
manivelle, des radios solaires, etc...
Sinon, les piles
rechargeables s'avèrent très économiques
à l'usage :
Pour l'écoute 2h/jour d'un baladeur fonctionnant
avec 2 piles AA, l'utilisation de piles alcalines
coûte entre 120 et 190 euros par an, alors
qu'une rechargeable Ni-MH ne coûte que 2,30
euros si l'on considère l'amortissement
du chargeur sur 10 ans. La première dure
environ 6 jours, la deuxième plus de 4
ans.
Une pile rechargeable supporte 400 à 1000
charges.
Penser à l'effet mémoire : il faut
les recharger seulement quand elles sont vides,
cela optimise leur durée de vie.
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Les
accumulateurs Ni-Mh / Ni-Cd
NI-MH : à préférer, car il
ne contient pas de métaux lourds. Ce type
d'accumulateur convient pour toutes les utilisations,
et plus particulièrement pour un usage
de faible puissance et de longue durée
(baladeur par exemple). Sans effet mémoire
Ni-Cd : Ni-Cd : adapté pour les usages
professionnels et industriels comme l'éclairage
de secours (car il est facilement collectable
et recyclable), il est à déconseiller
pour les usages domestiques car polluant, même
s'il est moins cher, sauf pour l'outillage électro-portatif
car il offre la puissance nécessaire.
Les
chargeurs
Le choix du chargeur dépend aussi
de vos exigences, le temps de charge peut fortement
varier d’un modèle a un autre(de
1 à 14 heures). Certains produits possèdent
des systèmes de détection de fin
de charge, voire même des systèmes
d’arrêt automatique de la charge (économie
d’énergie). Leur prix varie entre
12 et 76 euros
Les
chargeurs solaires :
ils permettent de recharger des accumulateurs
partout ou la lumière est présente,
certains modèles permettent de recharger
les portables... même au milieu de nulle
part.
A partir de 20 euros
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