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Les tireurs de pousse pousse de Madagascar
Comme pour les autres pays d’Afrique,
Madagascar ne déroge pas à
l’usage des taxi-brousse, appelés
ici taxi-be, mais la particularité
à Mada, c’est le pousse-pousse
. Confortable avec ses sièges
rembourrés et décapotables,
il se loue à la journée.
Si dans la capitale Antananarivo, il
fait plutôt partie des antiquités
et sert désormais aux transports
de marchandises, il foisonne à
Antsirabe (cf ekwo N°4). Là-bas,
on recense pas moins de 3317 pousse-pousse
officiels et on estime qu’avec
la fraude, ils seraient environ 3500.
Les tireurs sont des malgaches de 15
à 82 ans, en haillons et nus
pieds, qui courent en tirant leurs carosses
décorés de peintures aux
couleurs vives. Groupés près
des gares de taxi-be, ou assoupis à
l’entrée des hôtels,
ils sont toujours postés aux
carrefours stratégiques pour
gagner leur pain quotidien. |
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On the road again...
Au Brésil, malgré les 30 000 km de voies ferrées du
pays, il existe très peu de trains de voyageurs. Du coup, ce sont
les réseaux routiers qui s'activent. Si seulement 10% est goudronné,
le réseau de bus offre néanmoins un service généralement
excellent : les horaires sont strictement respectés, les véhicules
confortables, et toutes les grandes villes sont reliées fréquemment.
Il existe deux classes de bus longue distance : les bus ordinaires ou "comuns" confortables
et généralement pourvus de toilettes. En haut de la gamme,
les "leitos" ou "executivos" version brésilienne
de nos cars couchette. Même durée de voyage mais le prix double,
confort oblige ! Si les trajets en bus sont parfois longs et fatigants,
les superbes paysages traversés - la chaîne de montagnes côtières
longée par le « Curitiba-Paranagua » par ecemple - font
rapidement oublier tous les désagréments du voyage. |
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Taxi dans la brousse
Dans la plupart des pays d’Afrique, le moyen de transport le plus développé et
le moins coûteux est le taxi-brousse. Comme son nom l’indique,
il ne s’agit pas d’automobiles flambant neuves mais plutôt
de vieilles carcasses avec des milliers de kilomètres aux compteurs… quand
il en reste un ! Toujours est-il qu’elles conduisent à destination,
même s’il aura fallu pour cela patienter plusieurs heures à la
gare routière avant que le conducteur ne se décide à décoller.
Pas par question de flemme, mais plutôt parce que les chauffeurs de taxi-brousse
ne partent jamais avant d’avoir rempli les banquettes de leur vieux break
ou voiture bâchée (spéciales pour les pistes de brousse,
où les autres ne peuvent s’aventurer). Le taxi-brousse reste un
moyen original de voyager, il permet de côtoyer les populations locales
et laisse libre court à des rencontres fortuites… à condition
de ne pas craindre une certaine promiscuité.
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Le TGV entre en Corée
Dans un pays en proie à des embouteillages monstres, le KTX devrait séduire.
La compagnie de chemins de fer coréens « Korail » prévoit
une affluence de 80 millions de passagers la première année, soit
10 millions seulement de plus que l’ensemble du réseau TGV de la
SNCF.
Le KTX coréen construit par le groupe de construction mécanique
français Alstom se distingue du TGV français par la longueur des
rames (388 mètres), deux fois supérieure à un TGV classique
mais comparable à l’Eurostar. En première classe, comble
du luxe, les passagers peuvent faire pivoter leurs sièges à l’aide
d’une simple pédale, pour voyager dans le sens de la marche.La Corée
du Sud caresse l’espoir de construire un jour une ligne à grande
vitesse vers la Corée du Nord. Un projet que partage Kim Yong-joo, ingénieur
sur le projet. "Mon rêve est d’aller dans ce train à grande
vitesse à Pyongyang, de traverser la Sibérie et de rejoindre l’Europe"... |
© EKWO |
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Mini et maxibus en Indonésie
En Indonésie,
le moyen de transport le plus courant est
le bus. Des vieux tacos ekonomi qui transportent
aussi bien du courrier que des chèvres
ou des voyageurs, jusqu’aux cars
de luxe, en passant par les patas, express équipés
de l’air conditionné, à chaque
budget son bus ! Il existe aussi des minibus
dit bemo, très courants notamment à Bali
: l’inconvénient c’est
que, tout comme les taxi-brousse en Afrique,
les minibus ne démarrent jamais
avant d’être complets. En revanche,
ils prennent des voyageurs n’importe
où, car en cherchant bien, il reste
toujours une petite place, surtout pour
les touristes qui paient souvent plus chers
que les locaux… En tout cas, mini
ou pas, le bus requiert un maximum de sans
froid et le goût du risque. Car en
Indonésie, le code de la route est
quasiment inexistant et les conducteurs
s’en donnent à cœur joie.
On double à tout va, qu’importe
les virages ou les doubles files….
Quoi, vous voulez déjà descendre
? |
La plus longue limousine
du monde, authentifiée par le Guinness
des records, mesure 100 pieds (33 m) et
roule sur 26 roues, elle peut se conduire
des deux
extrémités.
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La motoneige détrône le traîneau
des Inuits
On
a souvent tendance à se représenter les Inuit vivant dans
des igloos et se déplaçant sur des traîneaux tirés
par des chiens, et pour cause, leurs ancêtres ont vécu de cette
façon pendant plusieurs siècles. Mais depuis l’arrivée
des explorateurs européens au 15e siècle et le développement
des échanges commerciaux, les Inuits ont progressivement transformé leurs
modes de vie. De tradition nomade, ils sont devenus sédentaires et se
sont modernisés. Ils ont abandonné leurs armes de chasse traditionnelles
au profit des fusils, troqué leurs igloos contre des maisons… C’est à Nunavik
que résident les Inuits, un territoire de toundra de 660 000 km2 au
nord du 55ème parallèle du Québec. Aujourd'hui, c’est
la motoneige qui a remplacé le traîneau à chien car c’est
le seul moyen de transport et de déplacement d'un village à l’autre.
Ici, pas de routes, seulement des pistes connues par les Inuit et traversées
chaque jour par des caravanes de motoneiges ravitaillant les sites isolés.
Tous, de 9 à 99 ans, conduisent ces véhicules à chenille.
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La construction automobile chinoise
sur les chapeaux de roues
La production
automobile chinoise ne cesse d’augmenter. Selon les estimations
chinoises, elle devrait dépasser les 15 millions de véhicules d’ici à 2007.
Le pays compte désormais plus de 120 sites de construction automobile.
Mais la croissance a un prix : des embouteillages monstrueux à Pékin,
une hyperconsommation de pétrole et une pollution par gaz d’échappement,
qui selon les organismes environnementaux locaux, pourraient représenter
jusqu’à 79% de la pollution de l’air urbain d’ici à 2005.
Les chinois auraient donc laissé leur bicyclette aux vestiaires ? Rassurez-vous,
le vélo reste très présent dans le pays, on compte environ
500 millions de cyclistes. Mais plus qu’un mode de transport, la bicyclette
est devenue un bon moyen de se maintenir en forme pour les uns, une façon
de rester branché pour les autres, notamment les jeunes, toujours à l’affût
de nouveaux modèles derniers cris, au design futuriste. |
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